MISSIONS EN PROJET
Cela fait plus de 70 ans que l'humain produit du plastique au niveau industriel. Cette production a explosé au cours de la dernière décennie et s'élève actuellement à 348 millions de tonnes par an. Environ 2 à 5% se retrouverait dans les océans.
Personne n'ignore aujourd'hui les conséquences néfastes des plastiques dans l'environnement. En se dégradant, ils deviennent des microplastiques et finissent par être consommé par les animaux. Il n'est désormais plus rare de retrouver des oiseaux morts le ventre rempli de plastique. Mais il y a cependant des effets plus pernicieux encore en cours d'étude, tel que les perturbations du système hormonal, à l'origine d'une altération des fonctions de reproduction. L'homme est également exposé à cette pollution, par la consommation d'animaux et par le contact d'aliments avec ces plastiques.
La solution la plus immédiate est de réduire cette production et trouver des alternatives qui ne provoquent pas d'effet néfastes. Pour motiver cette démarche, Explogéo contribue aux recherches dans ce domaine tout en informant sur l'urgence de changer de cap.
La première étape consiste à faire un état des lieux, afin de localiser et de quantifier les zones d'origines et de concentrations. La rivière de la Yonne à été choisi afin d'y mener ces observations depuis sa source jusqu’à son confluent avec La Seine.
Aux confins de la Bolivie et du Brésil, dans la région ouest du Mato Grosso s’élève au-dessus de la forêt amazonienne un massif tabulaire nommé la Serranía de Ricardo Franco coté Brésilien et Serranía de Huanchaca coté Bolvien.
Cette région à été partiellement parcouru au début du XXe siècle par l'explorateur Percy Fawcett, ses récits ont inspiré son ami Arthur Conan Doyle dans « Le monde perdu ».
Ce massif inexploré à plus de 80% est aujourd’hui protégé dans le cadre du Parc Naturel Bolivien Noël Kempff Mercado.
Le projet consiste à atteindre et suivre le cours du Rio Verde, d'atteindre la cataracte Percy Fawcett et les suivantes (inconnues) tout en réalisant des observations et des collectes naturalistes, ainsi que le relevé d’indices d’occupations anthropiques (levés archéologiques).
Cette expédition est réalisable grâce au concours de notre contact local , Jean-Luc Sanchez, qui nous permet d’obtenir les diverses autorisations et le soutient de l’administration en charge de la gestion des parcs naturel de Bolivie le SERNAP (Servicio Nacional de Áreas Protegidas).